Mon premier enregistreur, fut pour les photos ... une boite. 1958 les premiers souvenirs, des 6x6 noir et blanc.
La chance c'est à 11 ans, d'avoir "appris la photo" avec un directeur de colo qui nous a passé sa passion. Quelle émotion de développer soit même sa pellicule, puis de tirer, par contact! les photos de ses promenades et le portrait de ses copains. Ce fut un Brownie Kodak, dans son superbe coffret avec le flash. Une histoire qui a commencé ici, puis qui m'a fait garnir une vitrine d'une série d'appareils plus ou moins compliqués mais qui me permettent toujours de faire mon intéressant en expliquant les progrès: la plaque en verre, le roll-film, les grands format, la chambre, le Leica, cette connaissance, cette maîtrise de la cuve et l'organisation m'ont permis de me distinguer à quelques périodes de ma vie. J'ai des cartons de pellicules non tirées, j'ai aussi des plaques plus que centenaires glanées sur des éventaires de brocantes.
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Dire qu'en présentant quelques négatifs de mes parents dans un magasin, il y a quelques semaines, il me fut répondu qu'on ne pouvait plus les retirer, seulement des diapositives. Devrais-je me relancer dans le labo? Acheter les produits, ressortir l'agrandisseur, ou trouver un spécialiste comme pour des tirages de luxe.
Il y a aussi la solution du scanner, mettre mes plaques stéréo 9x9 dans cet engin me laisse un peu perplexe, déjà de simples photos ne ressortent pas d'une façon excellente si le fichier n'est pas d'une taille considérable. Où seront nos photos numériques dans cent ans?
A propos d'enregistreur, c'est un philips à cassette que j'ai acheté pour le son. Inutile de rechercher les cassettes des manifs de 68, elles se sont effacées il y a déjà bien longtemps. Les concerts enregistrés sur Europe 1, Johnny à la Nation, mes promenades au père Lachaise et aux Buttes Chaumont en écoutant Adamo en bandoulière, c'était gràce à mes cassettes 1963, 1965?
Milva livre des souvenirs