Mariette Lydis, née Marietta Ronsperger, a signé à Paris son contrat de mariage le 1er Août 1934, avec le Comte Italien Giuseppe Govone (André Doderet ami et traducteur de D'Annunzio étant l'un des témoins). Sa démarche de naturalisation n'aboutit par la parution du décret que le 3 septembre 1939, alors que le 2 Août précédent elle avait quitté la France pour se réfugier à Cobham chez le père de son amie, Erica Marx qui l'accompagnait. Le mariage civil du 2 Août avait Elizabeth Janstein, et Charlotte de Sugar ("Lolette" - parente du coté maternel de Mariette) comme témoins.
Après avoir rejoint la campagne (les Costwold) à Winchcombe, théoriquement moins dangereuse que la banlieue ouest de Londres, inquiète elle partait à nouveau le 2 juillet 1940, se mettre à l'abri alors que les V1 tombaient sans cesse dans les environs de Cheltenham où les Anglais de la Gloster Aircraft & Co (GAC) développaient leur aviation depuis 1918 dans une usine visée par Allemands.
C'est finalement à Buenos-Aires qu'elle trouve sérénité, amitiés et gloire et peut poser dans le calme pour son amie photographe Herta Fried. Cette photo conservée à la Médiathèque parisienne Marguerite Durand, est aussi celle qu'elle choisit pour sa monographie de 1944 publiée par Viau en Argentine, dont une traduction en Espagnol vient de paraître en décembre 2017. (Un exemplaire vient de m'être offert en échange d'un guidage parisien par le curateur du musée "de arte moderno de Buenos Aires" Ed Ivan Rosado traduction Claudio Marcelo Iglesias, et une postface de Santiago Villanueva).