Noté dans la Delteilherie:
"Le premier qui m'accueillit fut Pierre Mac Orlan [*1]. Il était l'aîné, d'ailleurs un peu en marge de la littérature, un homme libre."
Ce chapitre sur "les trois parrains" commence par une peinture de Mac Orlan, mais décrit son amour de la lecture.
"J'étais un terrible lecteur, j'étais fou de livres, ces livres neufs, frais, alors d'un jaune d'apparat, ces livres cocagnes, fruités, qui me rappelaient le cèpe et la truffe de mon pays. J'étais amoureux de ces Morand, Montherlant, Mac Orlan. ... L'amour des livres et la faim de femmes: voilà mes deux appétits." ...
"Je lisais donc Mac Orlan à cheval sur Mac Orlan dans la forêt de Chantilly. Je lis avec les yeux, je lis avec les lèvres, les oreilles, les narines. Je coupe les pages du livre, ça fait partie de la cérémonie. J'aime la nudité du papier, l'odeur de l'encre." ...
C'est en 1927 que Delteil et Marriette Lydis se sont connus, elle illustre "Le petit Jésus", "Le mal de coeur" et son portrait figure en frontispice de "Vie de Saint Delteil" de Richaud toutes publications de 1928.
*1/ Cette rencontre date de 1922