Une grande lithographie coloriée, c'est la version tirée à 200 exemplaires, que les amateurs ont pu s'offrir dans les années 30 puisque le tableau original avait été acheté pour les collections nationales lors de sa présentation au salon d'automne.
Ce tableau, d'abord exposé au Jeu de Paume (d'après la monographie de Mariette Lydis de 1938) est référencé par le Centre Beaubourg qui m'a informé de sa mise à disposition au musée d'Art et d'Industrie de Roubaix, "la piscine" depuis 2001. J'avais appris par la conservatrice que l'oeuvre était exposée, je devais bien allé voir sur place ce qui fut fait en début de semaine.
Ce musée est un magnifique écrin pour les oeuvres exposées, et la récupération des espaces, la mise en valeur des éléments d'origine mettent le visiteur en confiance dans un lieu qu'il s'approprie rapidement.
Nous avons parcouru l'ensemble des salles, en suivant ce qui semble le cheminement naturel, le tour du bassin, les salles thématiques, pour terminer la fin du parcours par les animaliers, c'était donc le dernier tableau à voir.
J'ai pris plusieurs photos pour les détails, le texte sur cette oeuvre on le trouve dans une publication de titre "l'album" publié en 2012 pour les 10 ans du musée: page 61:
Dans la même veine, avant de rejoindre le restaurant, sur notre gauche, une toile malicieuse de Mariette Lydis (1890-1970), Music Hall, 1925. Avant d’entrer en scène, une jeune montreuse d’animaux, affublée d’un large tutu et d’une veste qui laisse montrer un sein, rassemble ses compères, trois caniches dont un couple à poils gris. Dressés fièrement sur leurs pattes arrières, et habillés d’un costume ridicule, ils font penser à un marin qui sort sa cocotte. Tout excités, ils font le beau en attendant ses ordres. Une manière comme une autre, après ce beau parcours, très enthousiasmant, de plonger à nouveau dans le réel.