A la suite de ma visite à la bibliothèque Marguerite Durand, j'ai recherché les liens entre Mariette Lydis et les divers auteurs d'articles rencontrés là. C'est ainsi que j'ai trouvé une critique "féministe" (*1) datant de 2001 de l'édition annotée récente (2000) des romans d'Octave Mirbeau dont le "journal d'une femme de chambre", par la Société Octave Mirbeau et son président Pierre Michel. J'ai approfondi car à l'exposition de Milan, comme à celle de la galerie Bernheim en février 1925, Mariette présentait des illustrations pour un livre qui ne fut jamais édité: "... des illustrations des nouvelles de Massimo Bontempelli et de hardies aquarelles sur Japon du Jardin des Supplices."
Le site de Pierre Michel donne sur la vie et l’œuvre de Mirbeau des éclaircissements sur ses engagements, qui ont quelque part du séduire Mariette Lydis. En 1926 paraissait aux éditions LA CONNAISSANCE (*2) "Collection des chefs d’œuvres n°XXXII" Le livre de Goha le simple avec une préface d'Octave Mirbeau, j'apprends, à lire les commentaires sur le site de Pierre Michel, que cette préface fut probablement écrite pendant ses derniers jours en 1916 et plutôt par Francis Jourdain (le fils de Frantz Jourdain) est-ce là le lien avec Mariette Lydis? Mariette était très fière de ces illustrations, les premières éditées en France, et typique de son style d'alors. A la manière de l'enluminure de ses premiers ouvrages elle effectua aussi l'encadrement de la couverture.
*1/ Marie-Victoire Louis publie ses textes et interventions mais aussi une sélection de textes féministes glanés dans des revues dont La Fronde. Ici le lien sur les notes de Pierre Michel.
*2/ La Connaissance fut une revue et une maison d'édition reprise en 1937 par Robert Denoël, créée par René-Louis Doyon dit "le Mandarin"
Un approfondissement sur la genèse de ces illustrations dans ce nouvel article.